
ALIEN WORLDS
A SHORT FILM ABOUT THE POSSIBILITIES OF ALIEN LIFE
Ce projet découle d'une profonde fascination que j'ai toujours eue pour les sciences, notamment la cosmologie : l'origine de l'univers, ce qui le compose à son échelle la plus fondamentale jusqu'aux plus grandes structures de l'univers, la vie et naturellement notre place dans celle-ci. Face à l'immensité de l'univers, cette quête de sens nous confronte inévitablement à l'une des plus grandes questions de notre époque : Sommes nous seul dans l'univers ?
Nous savons que les éléments constitutifs de la vie sont omniprésents dans l'univers. Et si la vie n'était pas si rare que nous le pensions, quelle forme pourrait-elle prendre ?



Le court-métrage Alien Worlds se présentera sous la forme de cinq illustrations animées contemplatives, explorant chacune un monde extraterrestre unique où la vie présente sur place sera minutieusement pensée et conditionnée par les facteurs environnementaux de l’exoplanète.
Le premier monde est sur l’exoplanète Kepler-186f :




CONCEPT ART
Pour pouvoir créer un écosystème cohérent, il est essentiel de concevoir une faune et une flore dont les interactions sont aussi complexes et interconnectées que celles que l'on observe sur Terre. Je me suis donc bioinspiré des relations et des mécanismes naturels observés dans les écosystèmes terrestres pour créer des interactions authentiques entre les espèces de ce nouveau monde.


flore de kepler-186f
1/ Fougère astrale:
Espèce endémique des forêts de Kepler-186f, la fougère Astrale se développe sous forme de colonies clonales où chaque individu est en réalité un clone génétique provenant d’un unique individu originel, tous reliés par un vaste réseau de rhizomes souterrains, permettant à toute la colonie de se partager les ressources.
La fougère astrale s’associe avec la Constella et la Poliste azur pour former une symbiose tripartite:
Les racines des Constella sont interconnectées aux rhizomes des fougères afin de profiter d’une partie de leurs nutriments. En échange, les Constella attirent les Polistes azur en émettant des signaux lumineux provenant d’une enzyme digestive présente dans leurs bulbes. Le bulbe central de la fougère fournit un habitat sûr et riche en nectar pour les larves/œufs des Polistes azur qui en retour transportent le pollen de fougère en fougère.
Les racines des Constella sont interconnectées aux rhizomes des fougères afin de profiter d’une partie de leurs nutriments. En échange, les Constella attirent les Polistes azur en émettant des signaux lumineux provenant d’une enzyme digestive présente dans leurs bulbes. Le bulbe central de la fougère fournit un habitat sûr et riche en nectar pour les larves/œufs des Polistes azur qui en retour transportent le pollen de fougère en fougère.
2/ Vespéra:
La Vespéra (du latin vesperum ros, « rosé du soir ») est l’une des plantes carnivores les plus répandues dans les forêts de Kepler-186f. Elle se développe exclusivement sur les troncs morts des arbres de sang en raison de la forte concentration en composés chimiques comme l’azote, libéré par la décomposition microbienne du tronc.
En plus de ses couleurs vives, la Vespéra a développée au cours de son évolution deux armes redoutables pour chasser efficacement:
1. Des bras bioluminescents recouverts à leurs extrémités de trichomes glandulaires enduits de mucilage, une substance visqueuse.
2. Un réseau filamenteux sensible au contact enduit d’une substance sucrée.
Lorsqu’une proie rentre en contact avec le réseau filamenteux, un signal électrique communique à la plante sa position en temps réel puis l’attrape avec ses bras visqueux avant de l’amener en son centre pour la digérer.
En plus de ses couleurs vives, la Vespéra a développée au cours de son évolution deux armes redoutables pour chasser efficacement:
1. Des bras bioluminescents recouverts à leurs extrémités de trichomes glandulaires enduits de mucilage, une substance visqueuse.
2. Un réseau filamenteux sensible au contact enduit d’une substance sucrée.
Lorsqu’une proie rentre en contact avec le réseau filamenteux, un signal électrique communique à la plante sa position en temps réel puis l’attrape avec ses bras visqueux avant de l’amener en son centre pour la digérer.


faune de kepler-186f
1/ Flocon cotonneux :
Herbivore, le flocon cotonneux (du latin Aestas snowflake, « flocon d’été ») possède quatre membres hélices lui permettant de planer sur de courtes distances pour aller chercher de la nourriture, principalement composé de feuilles, de fruits et bourgeons.
Herbivore, le flocon cotonneux (du latin Aestas snowflake, « flocon d’été ») possède quatre membres hélices lui permettant de planer sur de courtes distances pour aller chercher de la nourriture, principalement composé de feuilles, de fruits et bourgeons.
Son corps sphérique recouvert de poils blancs lui permet de se camoufler aisément par mimétisme parmi les arbustes pouponnières présents en abondance dans les forêts de Kepler-186f. En cas de menace, le flocon cotonneux secoue son corps pour libérer dans l’air quelques poils, devenant urticants au contact de la peau des prédateurs, les faisant fuir.
2/ Dragon fantôme :
Le dragon fantôme (du latin silva exspiravit, « fantôme de la forêt ») est un maître dans l’art du camouflage. Pour faire face aux nombreuses menaces, ce reptile a développé l’étonnante capacité de se camoufler presque entièrement dans son environnement grâce à des cellules pigmentaires proches des cellules dites « iridophores » présentes sur Terre. Ces cellules contiennent des nano-feuilles de squelette cristallin synthétisées à partir de guanine. Lorsque le lézard se sent en danger, l’orientation des feuilles s’ajustent de sorte à modifier la réflexion de la lumière incidente de manière directionnelle, créant ainsi une illusion d’invisibilité en minimisant les contrastes visuels avec l’environnement. Suivant l’orientation des feuilles, le lézard peut également prendre des couleurs irisées, utiles pour la communication inter-espèces, la dissuasion des prédateurs ou les parades nuptiales.
2/ Dragon fantôme :
Le dragon fantôme (du latin silva exspiravit, « fantôme de la forêt ») est un maître dans l’art du camouflage. Pour faire face aux nombreuses menaces, ce reptile a développé l’étonnante capacité de se camoufler presque entièrement dans son environnement grâce à des cellules pigmentaires proches des cellules dites « iridophores » présentes sur Terre. Ces cellules contiennent des nano-feuilles de squelette cristallin synthétisées à partir de guanine. Lorsque le lézard se sent en danger, l’orientation des feuilles s’ajustent de sorte à modifier la réflexion de la lumière incidente de manière directionnelle, créant ainsi une illusion d’invisibilité en minimisant les contrastes visuels avec l’environnement. Suivant l’orientation des feuilles, le lézard peut également prendre des couleurs irisées, utiles pour la communication inter-espèces, la dissuasion des prédateurs ou les parades nuptiales.
En cas de danger instantané, sa longue crête génère des arcs d’électricité grâce à des électrocytes présentes sur les fibres musculaires. Ces cellules déplacent des ions, comme cela se produit dans une pile électrique.
KEPLER-186F
PREMIER MONDE EXTRATERRESTRE DU COURT-Métrage Alien Worlds (1/5)
Pour voir cette animation en 4K, allez sur ma chaine Youtube :
Created and animated by: Simon Chazeaubeny
Sound design by: Simon Chazeaubeny
Musical composition by: Zimazilla
